28 févr. 2007

TERAKAFT en Live au FESTIVAL AU DESERT



Terakaft: le nouveau groupe de Keddhou Ag Ossad

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L'exil m'érode!




L'exil m'érode, la négligence du monde m'irrite.

Aussi loin dans mes souvenirs, mon peuple lutte les yeux tannés par le soleil, le regard jeté sur le
campement désert, le parfum de la nostalgie encombre mes pensées, la douleur dessèche mon cour,
comme une fleur qu'on essaye de tenir en vie sans la sève de sa mère. Les soucis ont fait des sillons
sur mon front comme les rides du vent sur les dunes. Miracle et égalité sont loin de nos vallées, il
ne reste que l'épreuve dure comme une falaise à arpenter ou l'amertume suave qui reste dans la
bouche d'un malade abandonné. Des centaines d'étapes restent à franchir d'où surgit le démon qui a
assombri la vie des nomades comme les ténèbres avalent la lumière du jour. Le voyage n'est pas
fini, mes frères, l'angoisse nous relie, la peur nous dénoue comme les feuilles mortes sous les
tempêtes qui font rage. La douleur est mon manteau, je danse dans les flammes qui consument mes
rêves avant même de surgir de mon âme. Tant de larmes ont coulé pour arroser la plante qui ne veut
pas pousser. J'ai cherché dans tous les univers la réponse aux questions posées, mais rien n'a su
calmer le chagrin et le gémissement de nos cours accablés, sauf des promesses dans l'air qui restent
toujours en suspens. Les voix des garçons et filles mêlées au vent se perdent dans le néant, le temps
des louanges mêlées au parfum des guerriers brandissant leurs sabres n'est plus qu'un cauchemar.
Seuls restent quelques vagues souvenirs de la poétique pour faire vivre à peine leurs mémoires. La
vie n'est que mirage, mes amis, rien n'est absolu sauf la face du maître qui dirige tout.

Soueloum Diagho

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Tinariwen Vidéo


Tinariwen
envoyé par azawan

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26 févr. 2007

Buveurs de braises

























Ô assoiffés
nous avons bu les braises!


je porte le deuil et la résistance
Mon visage est la métamorphose
de toutes les défaites de l’histoire
en revanches de l’aube
sur le crépuscule.

Afrique et Amérique Latine
en plein poumon sont piétinées
âmes flétries.

Ils nous ont volé les larmes,
Ils ne nous voleront pas la poésie.


En 1917 la France nous a châtrés
puis le Niger nous a jetés
dans un marécage de gale
le Mali nous a tannés de poux
la Libye nous a empâtés la langue
l’Algérie nous a mis le licou.

Ô touareg
Ou bien l’orgueil
d’une vie fière
une vie qui ne soumet
pas même la dignité de l’ennemi
la mort Ou alors l’effacement
jusqu’au résidu de notre semence
cette goutte de sueur
qui déjà se confond
avec le gravier
pavant la voie
de l’infini nomade.


Nous sommes le miroir du futur
Où est l’éclair
qui veut connaître
le visage du crépuscule
fondu dans son aube ?

Nous sommes la mémoire et le rêve
Nous sommes la branche et la racine
du temps
Et nous savons
faire oublier à l’homme
le chagrin de ses perles.

La terre et les cieux sont nuée
de larmes et de mugissements »

« Et nous savons
veiller sur le compagnon vent
quand il s’épuise et brise ses ailes
et apprendre à l’étoile
à rire quand elle s’aveugle.


Avec tout ce qui s’est effondré sur nous,
même s’il s’agit du ciel,
avec le fardeau,
nous marcherons
Et le front de la nuit
que nous avons blanchi
en veillant sur la pierre
de la résistance ?

Comme nos frères fils d’Israël
au temps de leur grand exil
je bois la conscience nocturne de l’encre
et m’enivre de la raison de l’alphabet.


Nous sommes les rivets de la mémoire
dans les tempes de l’aube
et les traits de feu
posés entre les racines
et les envolées de l’absolu.

Mon visage est grimé
de lames d’étincelles
Car nous sommes
cette pierre tombale
du temps et du vent.

d’une faim d’étoiles
que j’avalerai
dans la poussière de la marche,


Écartez-vous, écartez-vous
laissez-nous encore
la bride de l’épuise-vent
Pour l’homme des carrefours
et de l’embouchure des rêves
nul besoin d’un mensonge
crue de larme
bridée par la pitié.


Hommes rêvez
de tous les larges du désert
où nous sommes libres
un seul peuple fier
jalousant les étoiles.


Hé Touaregs
fruits exotiques pour les média
et les quincailleries touristiques
made in Paris-Dakar
singes toutes directions.


N’avons-nous pas vécu ?
Nous étions les palmes
des aurores et des routes
psalmodiant les voix
des tendons et des racines
en fouets enveloppant
la colombe des rêves
au fond des girons
de la flamme et de l’amour.


Et Toi,l’autre rive
Pégase aux ailes
de chardons et de braises.
Nous avons nourri les braises
Échardes
Nous avons remonté la douleur
jusqu’aux fibres du nerf
Et fiel aigre
nous délions les vertiges
et la panse des météorites.

HAWAD, « Buveurs de braises >>, Ed. MEET, 1995.

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24 févr. 2007



















ANOU MALLAN

Une montagne haute où résident des hommes dévoués,
Et des faucons et des faucons-Anou Mallan* (2 fois)

L'âme y brûle et le coeur souffre
On n'y distribue ni de l'or ni des dollars

Ce sont les douilles de kalach qu'on y découvre le matin
Dont la fumée est agressive pour les narines.

Filles du Sahara qui partagez mes souvenirs
En hommage, vous recevrez le sang des hommes.

Ceux qui sont engagés, c'est la cause qui les guide
Vous qui priez, vous qui priez, implorez Dieu.

Vous qui priez, implorez Dieu
Pour que triomphe notre cause

Pour que triomphe notre cause
et que nous ayions une puissance que n'ont même pas les “ikoufar*”.


* Anou Mallan : nom du lieu.
* ikoufar : image désignant les grandes puissances.

Traduction de la chanson Anou Mallan de Abdallah Ag Oumbadougou,le leader du groupe Takrist N'akall

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19 févr. 2007

Qui je suis?











Peut-être serez-vous déçu si je vous dis qui je suis.

Je suis un targui en manque d'habits qui lui donnent son allure.
Mon 'tagoulmoust', je l'ai perdu lejour de la bataille de la survie.

Mon pantalon j'en ai fait des sacs à provision, on l'appelait
'indjalagane' Mon grand boubou, j'en ai fait une tente comme abri.

C'était le 'tekatkat' de ma vie. Ne souriez pas mes amis, ça peut arriver ici.

J'ai entendu parler des indiens d'Amérique, des pygmées de l'Amazonie et ici les hommes du voyage
qui sont traqués comme des souris : savez-vous qu'ils ont tous du sang qui coule dans leurs veines et un coeur qui palpite dans leur cage thoracique ?

Le temps est fini où le targui était fier de son allure : un beau chameau blanc avec tous ses bagages,son sabre et son javelot mérité.

Maintenant il est devenu un 'achamaur', le chômeur ou un 'échekar'.
Corde usée à la portée de tous : il ne rêve plus de la princesse assise sous le palmier dans l'attente de son amour,
ni de la bataille de bravoure sous les éloges de tous.

Le beau temps d'hier est fini, mais on peut toujours espérer qu'il reviendra un jour.

La vie sans espoir est comme l'amour sans projet d'avenir.

Souéloum Diagho

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17 févr. 2007

Tinariwen

Soixante Trois

C’est une des premières chansons qu’Ibrahim a composé dans les années 80 avec Intiyeden, ami et compagnon fondateur de Tinariwen mort d’une étrange maladie en 1994. Cette chanson fait référence à la rébellion de 1963 quand un groupe de Touarègues de l’Adrar des Ifoghas au nord du Mali s’est soulevé contre le jeune état indépendant. Cette révolte matée brutalement par l’armée Malienne – créant un grand ressentiment – a ouvert la voie à la 2ème rébellion de 1990

L’année 63 a eu lieu elle se répètera
Ses jours ont laissé des traces

Elle a assassiné des vieux et même un nouveau né
Elle est entrée dans les pâturages elle a tué des vaches

L’Amérique et le Liban sont témoins
La Russie fournissait le «feu enflammé»

Mes soeurs pourchassées sans merci
Je ne peux les troquer contre rien qui existe

L’amour est si fort qu’il pénètre l’âme
Jusqu’à devenir gerçure


Traduction de la chanson "63" de Tinariwen ( album Aman Iman )

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14 févr. 2007

L'IMZAD

L'imzad est une vièle monocorde, qui nous vient de la nuit des temps. Plus qu’un instrument, l’imzad est un symbole du pouvoir, suggérant une musique particulière vouée à un ordre social, à une organisation de l’espace et du temps. Cet instrument est exclusivement réservé aux femmes.
L'homme ou la femme sont tous deux artistes. Quel que soit l'évènement invoqué de la vie, ses détails, tout est rimé ou chanté. La valeur accordée à cet acte en lui-même est particulière, l'atmosphère en sont tout le charme. Jusqu'à nos jours, les femmes jouent de l'imzad et les hommes chantent en récitant des poèmes.
La femme tient l'instrument sur ses cuisses (un peu comme un nouveau-né). La demi-calebasse, inclinée de trois quarts est ainsi enveloppée par les cuisses et les genoux. La main gauche enserre la partie externe du manche et peut s'appuyer sur le genou gauche.
De temps en temps, la joueuse frotte les crins tendus avec un morceau de résine de gommier. Les peaux d'imzad sont souvent ornées de motifs ou couvertes d'inscriptions en tifinagh indiquant le nom de la propriétaire ; elles peuvent aussi être recouvertes par des vers inscrits par l'un de ses admirateurs.
Pour lus d'infos sur l'imzad: Site de Association sauver l'Imzad

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12 févr. 2007

Amar Sundy














Amar Sundy est né dans l'Oasis de Biskra, pas loin de Tamanrasset dans le Hoggar (Sahara algérien). Sur scène, il a un charisme exceptionnel, qu'il reprenne les morceaux des plus grands bluesmen ou qu'il interprète ses propres compositions. Très à l'aise, cet enfant Touareg, qui dit avoir appris à maîtriser les bases du blues et de la soul dans le métro parisien, mélange allégrement les influences de sa terre d'origine à celles des États-Unis. C'est d'ailleurs aux États-Unis qu'il croise les notes de maîtres comme Albert Collins, B.B. King ou encore Albert King, avec qui il fera une tournée européenne. Jouant aussi de sa voix charmeuse, Amar Sundy séduit le public avec des airs qui évoquent tout autant l'Afrique du Nord que la Louisiane, le tout posé en équilibre sur les cordes de sa guitare.

Plus d'infos sur: http://www.amarsundy.com/

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CONFINS



Chaque aube
Des poèmes sont versés dans vos miroirs
L’eau mûrit dans vos paumes
Quels que soient vos chagrins d’amour
Quels que soient vos chagrins de transe
D’où galopent vos peines de coeur
D’où commencent vos chants de rebelle
De cet oiseau noir
De cet oiseau blanc
Tous ceux qui savent l’horizon
Sont perdus sur vos dunes

Chaque aube revient
Un homme rempli de forces
Et de corail forgé de vos sueurs
Mais qui a dit :
Vous êtes stériles
Pourtant vous êtes mères
De toutes les roches du ciel
Mères de tous les aigles bleus
Qui errent sur vos poitrines
Mères de toutes les gazelles
Qui dorment dans vos girons.

Chaque aube revient
Reines encerclées
Sommeil et blessure
Sécheresse et barbelés
Ville de cuivre
Et reines de lumière

Chaque aube revient
Les vaisseaux de vos jardins
Papillons et mouettes
A vos fenêtres
Reviennent
Un homme rempli de forces
Et de corail forgé de vos sueurs
Annonce vos confins
De la bouche de cet oiseau noir
De la bouche de cet oiseau blanc.

Chaque aube revient
La reine de la fable
Tin-Hinan
Le murmure de la révolte
De l’Azawad
De Tamanrasset
De Ghadamès
O mères nuageuses
Mères de tous les rois
Amoud, Kawsen et Amestan
Mères de mon printemps
J’avoue
Blessé d’amour
J’avoue
Blessé d’aile

Chaque aube revient
Un homme rempli de forces
Et de corail forgé de vos sueurs
Narre vos chagrins.

Sassi DEHMANI

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11 févr. 2007

NIGER, vers une nouvelle "rébellion" ?



Après l’attaque de deux postes militaires au Niger,
Un remake de la rébellion touareg est-il à craindre ?


Niamey craint un remake des années 1990, marquées par des révoltes touareg. Deux postes militaires ont été attaqués en fin de semaine dernière. Bilan : trois soldats tués. Pour les autorités nigériennes, ce sont de jeunes Touareg équipés d'armes puissantes qui, en se repliant, ont emporté des armes et des munitions.
Les assaillants se sont eux réclamés du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un groupe jusqu'alors inconnu, qui serait dirigé par un natif d’Iférouane, la région où s’est déroulé le double raid. Quoi qu’il en soit, l’attaque des postes militaires fait redouter à Niamey une reprise du conflit déclenché en 1991 par des jeunes Touareg pour réclamer une structure fédérale pour les régions nord de Tahoua et d'Agadez (Aïr et Azaouak), qui regorgent de richesses minières : des mines d'uranium et de charbon, et dont l’avenir est des plus prometteurs avec des gisements de pétrole et l’exploitation de ses sites touristiques, les plus pittoresques du pays. Cette guérilla, qui s'est achevée en 1995, devait ruiner l'économie des régions du Nord et de l'Est et provoquer l'exode des Touaregs vers la Mauritanie, le Burkina Faso et l'Algérie. La descente aux enfers devait être stoppée par des accords de paix conclus sous l'égide de l'Algérie et de la France qui avaient abouti à une décentralisation des régions touareg assortie d'une large autonomie de gestion, et prévoyant l'insertion des combattants et leur intégration dans l'armée et l'administration. Un peu dans l’esprit de l’accord qui a été scellé au Mali entre Bamako et les Touareg maliens, à Alger, le 4 juillet dernier, et dont un forum est prévu à Kidal pour le mois de mars en vue de mettre en œuvre les changements négociés sous le parrainage de l’Algérie entre le gouvernement et l’Alliance démocratique regroupant les Touareg. Il s’agit de lancer le programme de développement des régions du nord du Mali dont la précarité a fait le lit de la rébellion touareg et même de l’islamisme politique qui tente, justement, d’y établir des bases et contre lequel les États-Unis négocient avec des pays de la région pour constituer un commandement de lutte antiterroriste sous leur panache. Le gouvernement nigérien tente, pour sa part, de minorer l’attaque de ses deux casernes, se demandant si ce ne sont pas des bandits des grands chemins qui veulent faire croire à l'existence d'une rébellion armée. Il s’est toutefois réuni en conseil de crise et donné son feu vert à l'armée pour traquer les assaillants retranchés dans les montagnes de l'Aïr, une province du Nord. Selon le MNJ, le gouvernement de Niamey n’a pas respecté les accords de 1995, notamment les clauses prévoyant la réinsertion socioéconomique des ex-rebelles touareg et la priorité d'embauche des autochtones par les sociétés minières. Il exige la nomination de personnalités civiles et militaires touareg à des postes-clés de l'administration et de l'armée, ainsi qu'une répartition équitable des ressources tirées de l'uranium, dont le Niger est l'un des gros producteurs mondiaux.
Un autre groupe rebelle, les Forces armées révolutionnaires du Sahara (Fars) a, de son côté, lancé un ultimatum de deux semaines au gouvernement pour évacuer une équipe de techniciens chinois prospectant le pétrole dans le nord-est du pays. Les Fars, officiellement dissous après un accord de paix remontant à 1997, ont revendiqué, en août 2006, l'enlèvement de touristes italiens près du Tchad pour protester à nouveau contre la marginalisation des Toubous qui représentent 1% de la population du Niger.

D.Bouatta

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4 févr. 2007

TARTIT


Le peuple touareg lutte pour sa survie depuis bientôt quarante ans. Les populations sont menacées par la répression étatique et par la sécheresse qui ne cesse d'avancer. Cependant grâce à la poésie, la musique, la danse, la culture des populations du désert survit et s'affirme. L'ensemble féminin Tartit qui signifie « réuni » vient du Mali. En écoutant ses balades, les chants « call-and-response », on se sent transporter dans l'immensité du Sahara. On entend crépiter le feu de camp, on est ensorcelé par le chant vibrant des femmes, les sons du tehardent et de l'imzad, deux anciennes formes de guitares et de violons. Dans la parfaite tradition des Touaregs, seules les femmes jouent des tambours, les tindé. Les rythmes souples sont complétés au tehardent et à la guitare par deux instrumentalistes masculins. Leur nouvel album Abacabok a été enregistré au Centre culturel français de Bamako au Mali grâce à une excellente technique mobile d'enregistrement. Éventail fascinant d'une musique qui semble à la fois, dans un même instant, se plaindre et triompher. Le « Blues du désert » souffle à travers les paysages de dunes et s'ouvre au-dessus de nous un ciel étoilé unique au monde comme l'est la culture ancestrale des Touaregs.

Parallèlement à leurs tournées autour du monde, quelques membres du groupe Tartit s'engagent dans la lutte pour une amélioration de la situation des femmes touaregs, elles en parlent dans l'interview présenté dans le livret d'accompagnement de l'album Ichichila. D'autres textes donnent un aperçu de l'histoire et de la situation des Touaregs et présentent quelques-unes des chansons.

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3 févr. 2007

Les dates de tournée de Tinariwen en France



CONCERTS EN FRANCE:

Vendredi 23/02 LIMOGES (87) – CCM John Lennon -Les Nuits Zébrées de Radio Nova
Samedi 24/02 SAINT NAZAIRE (44) – LE VIP

Mercredi 04/04 TOURCOING (59) - Le Grand Mix
Vendredi 06/04 MARMANDE (47) - Festival Garorock
Samedi 07/04 PARIS (11°) - Le Bataclan (+ invités exceptionnels Robert Plant et Justin Adams)
Dimanche 08/04 NANCY (54) - L'Autre Canal
Lundi 09/04 GRENOBLE (38) - Théâtre 145
Jeudi 12/04 TORINO (IT) - Cavallerizza Reale
Samedi 14/04 LYON (69) - Le Kao
Mardi 17/04 STANS (CH) - Festival Stanser Musiktage
Jeudi 19/04 EVREUX (27) - L'Abordage
Vendredi 20/04 NANTES (85) - L’Olympic
Samedi 21/04 BREST (29) - Le Vauban
Mercredi 25/04 ANGERS (49) - Le Chabada
Jeudi 26/04 ANNEMASSE (74) - Château Rouge
Vendredi 27/04 STRASBOURG (67) - Festival Artefact
Samedi 28/04 MONTPELLIER (34) - Victoire 2
Dimanche 29/04 PERPIGNAN (66) - El Mediator

Mardi 08/05 BRUXELLES (B) – Festival Les Nuits Botaniques

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